Ni hao la Chine

Notre vol arrivant tard dans la nuit, nous savions que l’arrivée serait difficile pour les mômes, mais c’était sans compter sur LE taxi ne connaissant pas Pékin… Nous avons ainsi erré 1h30 dans les rues de Pékin, en pleine nuit et sous la pluie, avant que nous ne sortions notre carte et prenions le commandement des opérations : couchés 4h30. 

Welcome to china!

Après Jakarta, Pékin semble paisible et presque agréable à vivre. Les rues sont larges, non bondées, les transports efficaces et modernes, la ville finalement sympa, notamment les hutongs où il fait bon se balader. Seul Hic, nous avons choisis pile la date de la commémoration des 70 ans de la fin de la guerre Chine/Japon ou Japon/Chine selon le camp. Du coup, de nombreux sites à proximité de Tiananmen sont fermés, notamment la cité interdite qu’est effectivement interdite. Dommage pour les gars, ils ne la verront pas, ils se contenteront de nos photos prises il y a bien 10 ans déjà. Par contre, ces commémorations s’accompagnent d’un embellissement floral de la ville, d’une limitation des transports (seuls les transports publics et les scooter électriques sont autorisés à circuler), d'une désertion de la ville, et du coup la ville devient super calme.

Les visites :

Nous avons donc occupé nos quelques jours à Pékin pour faire les visites suivantes:

• Le temple du ciel;
  
• Le palais d’été;
  
• La muraille de chine;
  
• La tour du tambour et la tour de la cloche...mais que de l'extérieur...

Nous ne vous montrons que les lieux historiques. Pékin, c'est plus de 22 millions de personnes. Les building et infrastructures ultra modernes côtoient donc ce patrimoine exceptionnel. 

Oubliez les chapeaux pointus turlututu et cols Mao, les filles sont jupes ultra courtes (qui les blâmerait?), les hommes jeans et polo Emporio-Armadidi.

Les enfants:

Au pays de l'enfant unique, nous assistons encore aux TimomoShow. La petite tête blonde est de nouveau prise d'assaut par tous les paparazzi locaux, et il en a vite su en tirer profit!. Pas une journée où il ne se retrouve pas avec une boisson ou une douceur offerte. Lui, c'est sûr, soyez rassurés papis et mamies, il ne maigrira pas.

Et à la vue de nos trois garçons, nous passons pour les parents les plus chanceux sur terre.

Chanceux, ok; patients... Faut-il rappeler qu'ils ont beau être mignons, ça reste des enfants en pleine santé débordant d'énergie...

Nous savions qu’il fallait un peu anticiper notre arrivée en gare. En fait, non, il faut beaucoup anticiper… Les gares de Pékin sont gigantesques, les contrôles de bagages nombreux et pas toujours simple de s’y repérer.

Nous avions commandé nos billets en ligne avec un retrait à faire en guichet. Bah là, nous n’avons pas été super bon, car le temps de trouver ce fameux guichet, prendre nos billets, doubler une file de 100 m de chinois médusés par notre attitude, et enfin courir comme des lapins dans les dédales de la gare, notre train était déjà parti…  En fait, ils sont organisés comme si vous vouliez prendre un avion, avec salle d'attente, embarquement 30' avant le départ et tout ça en 10' top chrono. Après une levée des troupes à 6h du mat, j’avoue que c’était un peu dur à encaisser.

Mais haut les cœurs, rien de grave, on change les billets et profitons du temps qui nous reste avant notre prochain train pour aller visiter les tours du tambour et de la cloche (NDLR: bah finalement, on ne les a pas visité ces fichues tours, elles étaient encore fermées... on s'est donc limité à une balade en métro surbondé...cool...), et ensuite direction Pingyao.